Suivant les conclusions d’une étude réalisée par Berner & Mattner, filiale du
groupe Assystem, pour le compte de l’Union européenne, l’informatique
embarquée permet de contribuer jusqu’à 15% à la réduction des émissions de
CO2
Réalisée avec le soutien Berner & Mattner, filiale
allemande du groupe international d’ingénierie et de conseil en innovation Assystem, pour le compte
de l’Union Européenne, une étude internationale conclut que l’intégration des nouvelles technologies
de l’information et de la communication (NTIC) à bord des véhicules automobiles et dans les
infrastructures routières permet de réduire considérablement les émissions de CO2.
Les équipes de Berner & Mattner se sont appuyées, entre autres, sur un tout nouvel environnement
de simulation des fonctions avancées d’assistance à la conduite dans des scénarios de circulation
routière impliquant plusieurs milliers de véhicules.
Est-ce que l’utilisation de systèmes d’assistance à la conduite tels que la régulation de vitesse
adaptative (Adaptive Cruise Control — ACC) permet de réaliser des économies de CO2 mesurables ?
Dans quelle mesure une ville peut-elle réduire le niveau de ses émissions en adoptant des systèmes
de gestion intelligente de la circulation ? Quels systèmes peut-on combiner pour atteindre un impact
maximum ? …
À l’avenir, il est possible de répondre, avec une précision accrue, à toutes ces questions grâce aux
travaux menés par l’UE sous le titre « Quantifier l’effet des systèmes de transport intelligents sur
les émissions de CO2 produits par le trafic routier ». Regroupées autour d’un objectif commun,
des entreprises et des instituts de recherche européens ont étudié l’impact environnemental des
systèmes actuels et futurs des NTIC sur la circulation automobile.
Jusqu’à 15% de réduction des émissions de CO2
Les ingénieurs ont soumis un large éventail de technologies au banc d’essai, en procédant à des
simulations mais également à des essais sur route : des systèmes de limitation de vitesse variable,
des systèmes de navigation « propre » sur itinéraires éco-énergétiques et des systèmes de gestion de
la circulation ont ainsi été évalués, tout comme l’ont été les effets de l’« éco-conduite » et autres
Start&Stop et régulation de vitesse adaptative. Les résultats sont clairs, pour les nouvelles
technologies de transmission comme pour les technologies traditionnelles : toutes les technologies
examinées contribuent à la réduction des émissions de CO2, les économies potentielles dépendant
dans une large mesure des conditions de circulation et du degré de diffusion de la technologie.
Conclusion, l’utilisation accrue des technologies embarquées permet d’augmenter les économies
moyennes. Concrètement, l’utilisation des NTIC pour le contrôle de la circulation locale permet de
réduire les émissions de CO2 de 8 % en moyenne — jusqu’à 15 % avec des systèmes embarqués à
bord du véhicule.
Modélisation des fonctions ACC, ADAS et transmission
Dans le cadre de ce projet, Berner & Mattner a modélisé les fonctions ACC, ADAS et transmission et
développé un environnement de simulation permettant d’établir des prévisions pour une flotte de
véhicules équipés de systèmes ACC.
« Pour simuler plusieurs milliers de véhicules avec différents équipements techniques tels que l’ACC,
nous avons créé un nouvel environnement intégrant divers outils. Cette démarche a permis de simuler
automatiquement différents systèmes de conduite, différentes flottes de véhicules et différents
scénarios de circulation », a déclaré Jörg Reiner, ingénieur logiciel chez Berner & Mattner.
Au coeur du système se trouve la plateforme de test et simulation MESSINA de Berner & Mattner, sur
laquelle a été modélisée la dynamique de conduite de chaque véhicule. Les modèles étaient équipés
de systèmes ACC en différentes configurations, et pouvaient intégrer différents comportements de
conduite. « Cette approche nous a aidés à examiner les effets spécifiques de chaque paramètre de
configuration des différentes technologies ACC, ainsi que des systèmes d’interaction entre véhicules
(Car2Car) ou entre des véhicules et les infrastructures routières (Car2X), sur le comportement des
émissions », précise Jörg Reiner, expliquant les avantages du nouvel environnement. Un outil de
simulation connecté utilisait une interface propriétaire pour fournir des données d’arrière-plan
correspondant aux conditions de circulation simulées.
Source : Assystem
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